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Thèmes abordés, invité-es

 

Janvier 2008

« Une approche philosophique du genre »

animé par le « café philo de la libre parole »

Après des éclairages physiologiques, sociologiques, psychologiques, politiques et littéraires sur le genre, la discussion philosophique peut nous permettre d’éclairer différemment ce concept. C’est pourquoi j’ai invité le café philo -qui se tient tous les mardis à 20h30 au Café Joseph et que nous précédons une fois par mois- à initier et mener avec nous la réflexion. L’animatrice, Marie-Jo Roche, part de la construction du genre selon Simone de Beauvoir : « on ne naît pas femme, on le devient ». Mais les philosophes présents, tout en reconnaissant que les participant-es habituell-les des cafés du genre s’avèrent plus calés sur la question, tiennent à définir le genre comme faisant partie des rangs taxinomiques pour le classement hiérarchique des règnes du monde vivant, et où il apparaît que le genre précède l’espèce. Ceci étant dit, nous tentons une discussion philosophique, qui nous ramène aux quelques hypothèses sur l’origine de la domination masculine et/ou de la hiérarchie : force masculine supérieure ou bien hommes envieux du pouvoir féminin de l’enfantement comme le pose l’anthropologue Françoise Héritier ? La question fait débat et n’est pas close. Un intervenant fait un portrait tristement saisissant de vérité de la féminité construite exclusivement pour plaire aux hommes, avec tous ses artifices marchands. Enfin, un des philosophes présent fait remarquer qu’en l’absence d’une problématique clairement exprimée, les échanges sont difficiles à canaliser. C’est la rigueur philosophique ! Il est alors envisagé une autre session philo/genre plus tard dans l’année, tant la collaboration a été perçue comme fructueuse.

 

Février 2008

« Entre normes et liberté, peut-on enseigner la sexualité »

Philippe Liotard, Maître de conférence à Lyon I

Posons le contexte de cette soirée : « Le sexe est peut-être la leçon la plus politique de notre vie, le B-A- BA pour que l’on comprenne le sens de l’invasion, de l’occupation et de la COLONISATION. Quel outil plus puissant peut posséder un colonisateur que la possibilité de faire se croiser les fils de la douleur, de la hiérarchie et du plaisir chez un peuple assujetti »

Carolyne Gage « Quand le sexe n’est pas la métaphore de l’intime » allocution, 2000. »

Entre les normes représentées par l’hétérosexualité qui enferme dans une vision binaire des sexes et la liberté qu’on souhaite à chacun-e de se trouver à travers des pratiques menant au plaisir dans le respect de l’autre, il y a les tentatives de l’Education Nationale de proposer une éducation sexuelle. Philippe Liotard nous en rappelle les origines : le fameux tract du Docteur Carpentier distribué à la sortie des lycées en 1972, intitulé « Apprenons à faire l’amour car c’est le chemin du bonheur – c’est la plus merveilleuse façon de se parler et de se connaître ». Il y a un énorme progrès de fait depuis les propositions d’éducation sexuelle de Madeleine Pelletier en 1914, qui incite les futures féministes à se méfier fortement de la sexualité masculine.

Aujourd’hui, il est prévu que tous les élèves, depuis l’école primaire, aient des séances « d’éducation à la sexualité ». Se pose la question de l’origine de l’éducateur-trice : un-e médecin parlera de MST et/ou de contraception, un sexologue des problèmes dans la relation, un-e biologiste des organes de reproduction, quid encore d’un-e philosophe, sociologue ? En tant que psychologue-psychothérapeute, si je veux informer sur l’amour, ne vais-je pas insister sur les ravages qu’il peut causer à travers ce que je vois et entends dans mon cabinet ?

Nous discutons des tentatives annexes de cette éducation, comme la récente exposition « le zizi sexuel » tiré de la BD de Zep. Des réserves sont émises sur le côté sexiste de Titeuf, le personnage principal, tandis que le côté ludique de l’expo est retenu. Philippe aborde la question de l’hypersexualisation des filles et de la façon dont leur sexualité est perçue par les garçons et surtout vendue par les magazines pour jeunes filles. Sont-elles en position de liberté ou en représentation d’objet sexuel ?

Texte de Madeleine Pelletier : Cliquez ici pour voir le texte.

Texte du Dr Carpentier : Cliquez ici pour voir le texte.

 

Mars 2008

« L’invisibilité des lesbiennes dans la société et les mouvements homosexuels »

Fabienne Larrivière (Lesbian & Gay Pride) et Paula Dumont (Collectif contre l’homophobie)

 

Le thème de ce café est en liaison avec le 8 mars, Journée Internationale des femmes, rappel des reculs et avancées des droits des femmes dans le monde entier.
Comme dans beaucoup de mouvement militants, la mixité n’est pas toujours favorable à l’expression de problématiques spécifiques. Ainsi les lesbiennes ont contribué aux avancées féministes mais leurs revendications propres sont restées dans l’ombre.

 

L’invisibilité lesbienne que l’on peut considérer comme une forme de répression silencieuse, se marque notamment par une présence moindre dans les associations et les lieux de rencontre homosexuels ainsi que par le manque de représentations des lesbiennes dans les médias avec comme effet, entre autres, de faire obstacle à la construction identitaire aussi bien individuelle que collective. Françoise Collin parle même de «double discrimination ou d’invisibilité au carré». Pas plus que les hétérosexuelles les lesbiennes n’échappent aux réalités du travail féminin: harcèlement sexuel et moral, plafond de verre, écarts de salaires avec les hommes.

 

A Toulouse, «Bagdam espace lesbien» (http://www.bagdam.org/) organise des colloques internationaux sur la visibilité lesbienne. A Montpellier, les lesbiennes sont plus ou moins visibles aux postes de responsabilités des associations. Mes deux invitées sont plus ou moins «visibles» sur la place publique: Fabienne Larrivière (http://www.nightbirdlife.com/cariboost1/) a une place importante puisqu’elle est depuis 1999 présidente de la «Lesbian & Gay pride Montpellier», tandis que Paula Dumont, militante du Collectif contre l’Homophobie a fait un parcours silencieux dans l’Education Nationale et ne s’autorise qu’aujourd’hui à parler d’elle et de son identité construite sur des non-dits et des interrogations douloureuses.

 

Tandis que Fabienne va détailler son parcours d’aventurière militante en ne s’attardant pas sur d’éventuelles difficultés liées au fait d’être femme, Paula va nous conter l’histoire d’une jeune lesbienne qui découvre un monde dans lequel il est plus que difficile de trouver sa juste place: famille incompréhensive, milieu professionnel sourd et muet, aucun soutien des medias qui nient la présence lesbienne et de certains «psy» qui tiennent encore des discours lesbophobes. Elle concluera sur les conséquences psychologiques de cette invisibilité: mauvaise image de soi, culpabilité, détresse, dépression voire tentatives de suicides.

 

Avril 2008

« Comment prévenir la prostitution ? »
Marie-Geneviève Zaroukian, Directrice de l’amicale du Nid

 

Après avoir noté le succès du «café du genre» consacré en janvier 2006 aux attitudes des clients de la prostitution (cf. résumé plus haut), il paraissait évident de continuer le débat, mais sur un autre terrain.

 

En mars 2007, un collectif féministe d’associations montpelliéraines avait organisé un colloque sur la prévention, intitulé « l’Argent, le Corps, la Violence » (http://www.citoyennesmaintenant.com/portal/articles.php?lng=fr&pg=173), qui avait eu un grand succès.

 

Mais sur le terrain, que se passe-t-il ? L’Amicale du Nid de Montpellier initie depuis longtemps des actions de prévention. Ce faisant, elle prend en compte le développement et la diversité des phénomènes prostitutionnels : réseaux mafieux internationaux d’esclavage sexuel, développement de la prostitution masculine (pour des clients masculins), situations de danger de prostitution dans les quartiers défavorisés et les populations en situation de précarité dans lesquelles il faut compter une partie de plus en plus importante de la population étudiante. Elle refuse la banalisation que constituerait son assimilation à une profession.

 

Pendant ce café Marie-Geneviève va détailler l’ensemble des processus prostitutionnels repérés et analysés (facteurs fragilisants, déclenchants, passage à l’acte) et nous verrons comment des outils précis de prévention peuvent cibler différents publics, en tenant compte des caractéristiques nouvelles de la prostitution qui se modifient dans le temps (exercice chez soi, dans des salons de massage, des bars etc.)

 

Mai 2008 (Comédie du Livre)

 « La distinction de sexe. Une nouvelle approche de l’égalité »
Irène THÉRY, sociologue, directrice d’études à l’EHESS

 

Irène Théry « travaille sur des sujets brûlants qu’elle essaie de traiter avec flegme ! ». Les débats sur les différences de sexe et surtout sur leur égalité lui ont paru si morcelés qu’elle s’est un temps retirée de la scène publique pour y revenir avec cet ouvrage important de plus de 600 pages.

 

Important à plus d’un titre: faisant œuvre d’anthropologue, d’historienne et de sociologue, elle nous livre une réflexion savamment étoffée qui revisite en les précisant les écrits de Durkheim, Mauss, Lévi-Strauss, Freud…

 

Le titre de cet ouvrage annonce d’emblée une option de fond : il est question ici de distinction de sexe et non de différence des sexes, autrement dit d’une approche relationnelle de la distinction masculin/féminin au sein de la vie sociale et non d’une approche substantielle renvoyant à deux sous-ensembles de l’humanité, dotés d’attributs spécifiques. L’erreur, nous avertit Irène Théry, serait justement de les confondre en considérant que la différence sexuelle est une évidence première (qui a d’ailleurs, remarque-t-elle, été « ossifiée » dans le droit). Son but est de départiculariser la question du sexe et d’arriver à la représentation de ce qu’est l’humain en général, les modes de vie en commun: qu’est-ce qu’une société humaine, qu’est-ce qu’une personne humaine? Ce faisant, elle nous invite à une élaboration nouvelle de notre commune condition sexuée en ouvrant une voie inédite formulée en ces termes: chacun de nous n’est que d’un sexe et aucun de nous n’est enfermé dans une moitié d’humanité. Une autre approche est possible conclue-t-elle. Son originalité nous donne à repenser une égalité qui nous fera sortir de notre subjectivité…

 

Octobre 2008

« La dernière enquête sur la sexualité en France »
de N. Bajos et M. Bozon présentée et commentée par Jean-Claude Piquard, sexologue clinicien

 

Pour la première fois en 1948, le comportement sexuel humain fait l’objet d’une étude scientifique: le Dr Kinsey interroge 12 000 américain-es sur leurs ressentis et pratiques sexuelles. En 2006, deux chercheurs de l’INSERM et de l’INED coordonnent la dernière enquête sur la sexualité en France. 12000 personnes entre 18 et 69 ans acceptent de parler de leurs pratiques hétéro et homosexuelles, des rencontres par Internet, des phases de la vie sans activité sexuelle, des violences subies… La question de l’asymétrie entre femmes et hommes est un des thèmes centraux de l’enquête, il semblerait qu’elle diminue.

 

Jean-claude Piquard, sexologue * et auteur de «Les deux extases sexuelles, la jouissance et l’orgasme» nous commente quelques statistiques issues de cet ouvrage de 600 pages. Pour lui, cette enquête reflète d’abord les représentations actuelles sur la sexualité. Certaines questions n’y sont toujours pas abordées, comme l’approche de la satisfaction sexuelle. Notons quelques chiffres: le premier rapport sexuel a lieu autour de 17 ans, quel que soit le sexe, la virginité a moins de valeur qu’avant (varie bien sûr selon les religion)… 20 % des hommes entre 18 et 24 ans ne trouvent pas d’intérêt à la sexualité… 90 % de femmes de plus de 50 ans ont une vie sexuelle alors qu’en 1970 elles n’étaient que 50 %, mais 37 % entre 60 et 69 ans n’ont pas de partenaire contre 16 % des hommes de cet âge…

 

Nous aborderons avec Jean-Claude les questions du plaisir sexuel: pour lui « on ne peut avancer que si on définit deux types d’extases : – l’orgasme, court et explosif, pour la femme, il est essentiellement clitoridien – un plaisir plus long, intense, plus émotionnel, qui est essentiellement vaginal ». Toujours sujet de controverses, un siècle après Freud….

 

 

Mardi 11 novembre 2008

 « De titeuf à lolita : l’hypersexualisation à la préadolescence »
Françoise MARIOTTI, Psychologue (compte-rendu rédigé par leGRREM (GROUPE DE RECHERCHE SUR LA RELATION ENFANTS MÉDIAS)

 

« Françoise Mariotti commence par un exposé rappelant que le concept de « préadolescence » est un concept récent dont les bornes chronologiques sont floues. (Titeuf à 8 ans ? Lolita est pré-pubère). Cette période ne correspond à rien de spécial du point de vue de la psychologie cognitive (c’est « pendant » le stade piagétien des opérations concrètes) ni du point de vue de la psychanalyse (c’est « pendant » le stade de latence où justement la sexualité est moins prégnante). Sur le plan du développement physiologique, on peut constater que les filles ont leurs règles de plus en plus tôt.

 

Alors que penser de l’hypersexualisation de la pré-adolescence ?

 

C’est un concept « marchand ». Cela correspond à l’identification d’un groupe de consommateurs pressentis. Cette tranche d’âge a de l’argent de poche et est presciptrice d’achat.

 

Ce concept est récent (8 ou 9 ans ?). Il cible des demandes et des besoins.

 

Question : pourquoi vendre de la sexualité à cette tranche d’âge et quels sont les rôles d’homme et de femme qui sont proposés ?

 

La sexualité fait vendre; quel que soit l’âge. Maintenant les filles ont des jouets qui sexualisent. Autrefois la valorisation du paraître était plus tardive. Maintenant, dès 4 ans on leur vend des trousses de maquillage. Sur investissement de la couleur rose pour les vêtements et la décoration de la chambre.
L’hypersexualisation de la femme objet entraîne les petites filles vers un surinvestissement du paraître. Un des risques est l’anorexie.

 

Qu’en est-il pour les garçons ? C’est Titeuf qui est le héros d’une exposition sur la sexualité qui a eu lieu à la Cité des Sciences. Ce qu’on fait ressortir aux garçons du corps des femmes : la maman, l’institutrice moche qui a du poil au menton, l’infirmière aux gros seins. Machisme latent. Les filles sont là pour être mâtées.
Un des rites de passage est le passage au collège. Or dès la cinquième les 3/4 des adolescents ont créé leur blog. Pour faire partie d’un groupe on doit partager la même culture.

 

Quel est l’effet réel de ce phénomène dans les pratiques ? Faut-il et comment contrer cette évolution ? En provoquant une conscientisation du phénomène on fait s’interroger sur ce que cela implique comme rôle de femme. Au Québec des groupes de parents se sont emparés du problème et sont très actifs. Maguy Chailley.

 

Lire aussi : La sexualisation précoce des filles :

 

Mardi 9 décembre 2008

« La représentation des femmes politiques françaises dans les medias »
Aurélie Olivesi, doctorante en sciences de l’information et de la communication Université Paris 12

 

L’élection présidentielle française de 2007 – la première où une femme se soit trouvée candidate d’un parti de gouvernement, en position d’éligibilité – offre un terrain particulièrement pertinent pour étudier l’évolution du discours portant sur le genre en politique, sur la construction du genre dans le discours et la mise au jour des stéréotypes relatifs aux femmes politiques françaises.

 

Le discours sur le genre en politique, traditionnellement associé en France à une représentation stéréotypée des femmes, s’est fixé dans le contexte de la loi sur la parité. En effet, depuis les débats préparatoires à cette loi, dans les années 1990, jusqu’à sa première application, lors des élections municipales de 2001, le compte-rendu médiatique de l’entrée massive des femmes dans la vie politique a donné lieu à la construction d’une image du genre en politique fondée sur l’idée que les femmes auraient une approche différente du pouvoir. Cette image n’a pas été remise en cause jusqu’à l’annonce de la candidature de Ségolène Royal à l’élection présidentielle. Or, on peut se demander dans quelle mesure le discours médiatique sur Ségolène Royal découle de ce discours sur les femmes politiques, issu du débat sur la parité, et dans quelle mesure il s’en détache.

 

En effet, le contexte de la candidature de Ségolène Royal n’est plus celui des élections municipales de 2001 (un certain nombre de femmes ont pris le pouvoir, ou s’apprêtent à le prendre, dans divers pays et à la tête de grandes entreprises). On peut dès lors examiner les spécificités du discours médiatique portant sur la candidature de Ségolène Royal en s’attachant d’une part à l’analyse de l’évolution des représentations du genre en politique, mais également, en creux, à celle de l’inertie présidant aux représentations traditionnelles des femmes.

 

Bibliographie :
Achin Catherine & alii, Sexes, genre et politique, Paris, Economica, 2007.
Achin Catherine & Dorlin Elsa. «  »J’ai changé, toi non plus ». La fabrique d’un-e Présidentiable : Sarkozy/Royal au prisme du genre. » In Mouvements, 2007.
Achin Catherine & Paoletti Marion, « Genre et construction des listes aux municipales de 2001 : le salto du stigmate », Politix, 60, 2002, p. 33-54.
Amossy Ruth, Les idées reçues. Sémiologie du stéréotype, Paris, Nathan, 1991.
Bertini Marie-Josèphe, Femmes. Le Pouvoir impossible, Paris, Pauvert, 2002.
Fassin Éric, « La parité sans théorie : retour sur un débat », Politix, 15 – n°60, 2002, p. 19-32.
Freedman Jane, Femmes politiques : mythes et symboles, Paris, L’Harmattan, 1997.
Goffman Erving, Stigmate. Les usages sociaux des handicaps, Paris, Minuit, 1975.
Guionnet Christine, « Entrées de femmes en politique. L’irréductibilité du genre à l’heure de la parité », Politix, 15, 2002, p. 113-146.
Latté Stéphane & Fassin Eric, « La galette des reines : femmes en campagne à Auxerre », in J. Lagroye, P. Lehingue & F. Sawicki éd., Mobilisations électorales. Le cas des élections municipales de 2001, Paris, P.U.F., 2005, p. 219-240.
Sineau Mariette, Des femmes en politique, Paris, Economica, 1988.
Sourd Cécile, « Femmes ou politiques ? La représentation des candidates aux élections françaises de 2002 dans la presse hebdomadaire », Mots, 78, 2005, p. 65-78.

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Jeudi 23 février 2023

de 18H30 à 20H

Sexualité : entre désir, consentement, contrainte

par Françoise Mariott, Psychologue.

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